Masques
Parce qu'il dévoile en dissimulant, sert le culte comme les plaisirs profanes, le masque est aussi vieux que le monde.
Présent dans de nombreuses cultures différentes.
Le masque possède une fonction paradoxale, à la fois emblème de l’illusion, (permet de produire un double).
Le masque cache le visage au profit d'un double et cette occultation révèle quelque chose.
Il donne une forme au mystère. Il appartient au registre sacré comme à celui du profane, à la vérité comme à la vanité, à la réalité comme à la fiction. Il épouvante et séduit, imite et trompe.
Mais tout ceci est le plus souvent pris en compte sous le prisme de notre culture occidentale et européenne, à des lieux des usages conférés aux masques dans de nombreuses autres cultures. Avec souvent, plusieurs niveaux de lecture.
En Afrique noire, il est connu depuis la nuit des temps : on le trouve déjà représenté dans certaines peintures pariétales du Tassili, en Algérie, témoignant d'une époque pendant laquelle le Sahara Oriental était encore habité par des populations noires, ou du Tibesti et de l'Ennedi au Tchad. Dans la majeure partie du continent africain, le masque reste encore de nos jours l'une des expressions privilégiées qui a donné lieu à une impressionnante variété de formes, de matériaux et de styles.
C'est surtout dans la période coloniale que l'Europe a découvert le masque africain et l'a abondamment exporté dans ses galeries et se
s musées, en ne considérant le plus souvent que sa tête en bois sculpté et en le mutilant du reste de son costume. La découverte du masque africain par quelques intellectuels et artistes européens au début du XXème siècle a joué cependant un rôle très important dans l'histoire de l'art moderne.
Par projection de sa vision de l'art sculptural, l'Occident a donc surtout considéré le masque africain dans sa dimension esthétique et artistique plutôt que dans sa fonctionnalité au sein de la société qui le crée et qui l'utilise dans un ensemble d'actes sacramentels qui assurent son équilibre, objet d'une perpétuelle quête.
Sources: http://www.culture.gouv.fr/ma/fr/fs.html
Présent dans de nombreuses cultures différentes.
Le masque possède une fonction paradoxale, à la fois emblème de l’illusion, (permet de produire un double).
Le masque cache le visage au profit d'un double et cette occultation révèle quelque chose.
Il donne une forme au mystère. Il appartient au registre sacré comme à celui du profane, à la vérité comme à la vanité, à la réalité comme à la fiction. Il épouvante et séduit, imite et trompe.
Mais tout ceci est le plus souvent pris en compte sous le prisme de notre culture occidentale et européenne, à des lieux des usages conférés aux masques dans de nombreuses autres cultures. Avec souvent, plusieurs niveaux de lecture.
En Afrique noire, il est connu depuis la nuit des temps : on le trouve déjà représenté dans certaines peintures pariétales du Tassili, en Algérie, témoignant d'une époque pendant laquelle le Sahara Oriental était encore habité par des populations noires, ou du Tibesti et de l'Ennedi au Tchad. Dans la majeure partie du continent africain, le masque reste encore de nos jours l'une des expressions privilégiées qui a donné lieu à une impressionnante variété de formes, de matériaux et de styles.
C'est surtout dans la période coloniale que l'Europe a découvert le masque africain et l'a abondamment exporté dans ses galeries et se
s musées, en ne considérant le plus souvent que sa tête en bois sculpté et en le mutilant du reste de son costume. La découverte du masque africain par quelques intellectuels et artistes européens au début du XXème siècle a joué cependant un rôle très important dans l'histoire de l'art moderne.
Par projection de sa vision de l'art sculptural, l'Occident a donc surtout considéré le masque africain dans sa dimension esthétique et artistique plutôt que dans sa fonctionnalité au sein de la société qui le crée et qui l'utilise dans un ensemble d'actes sacramentels qui assurent son équilibre, objet d'une perpétuelle quête.
Sources: http://www.culture.gouv.fr/ma/fr/fs.html
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